Je vois que vous n’avez pas hésité à mouiller le maillot lors de votre sortie ! Ah non pardon, c’est plutôt les chaussures qui ont eu le droit à la baignade apparemment !
Tiens en parlant de baignade, c’est à Ronce-les-bains que nous nous sommes donc retrouvés avec pas mal de vététistes du coin, comme (pour ne citer que ceux présent sur la photo posté par Mickaël) Philippe et Eric (d’Anjou Rando VTT) accompagné par leurs femmes, mais également Laurent, Arnaud, Mickaël et moi.
Je suis arrivé là-bas à 8h00, et malgré la pluie que j’ai eu sur le trajet, nous avons eu le droit à un beau soleil toute la matinée. Je sors le VTT de la voiture et je me prépare en prenant mon temps, sachant que le rendez-vous sur place était à 8h30. Je pars m’inscrire en découvrant la foule : il y avait vraiment beaucoup de monde. 5€ l’inscription et fallait compter 1€ supplémentaire pour avoir un gobelet à transporter tout au long de la Rando pour pouvoir consommer avant, pendant et après l’effort. La semaine dernière c’était déjà le cas, mais le format du verre était mieux approprié. Pour cette fois, je les ai vraiment trouvé trop grand et pas pratique à trimbaler. Mais ce système est plutôt positif et permet de limiter les déchets.
J’attends donc les autres, qui ne tarderons pas trop à arriver. Ils s’inscrivent à leur tour, nous faisons une petite photo, et nous partons sur les chemins, après avoir croisé une bonne troupe des Déraillés
, venus à une petite dizaine. Au départ, nous partons tous pour le grand parcours de 45km (3 autres parcours étais proposés : 20km, 30km, 36km).
A peine sortis des rues de Ronce, nous entrons dans les bois pour en ressortir que 45km plus loin, et sur la plage pour terminer. Donc pour résumer, cette rando est un enchainement de singletrack en forêt. C’est tout simplement géniale ! Des zigs zags dans tous les sens, donc beaucoup de relance, c’est quand même exigeant physiquement.
Nous partons devant avec Arnaud, Mickaël et Laurent, qui eux, étaient tous les trois en single. Tous les trois partent très vite, et je me retrouve très vite séparé du groupe, non pas parce que j’arrive pas à suivre, mais parce que je n’ai pas pu doubler un groupe de jeune vététiste à l’entrée de la forêt. Ensuite, étant donné le grand nombre de participant, et vu la largeur des chemins, il y a eu beaucoup de bouchons. Je n’arrive à les rejoindre qu’au ravitaillement, mais eux sont près à repartir. Je ne les retiens pas. Je reprends des forces sur un premier ravito bien fournis ; puis je repars à mon tour.
Au fur et à mesures de la séparation des circuits et de l’étalement du peloton, j’ai pu me mettre sérieusement à attaquer, avec en tête de rattraper mon retard sur les autres. Les singles se succèdent avec plaisir, et après une bonne montée, je tombe face à l’une de ces fameuses descentes toboggans dont j’avais entendu parlé. Vu d’en haut, c’est vraiment impressionnant, très haut, et avec un sol des plus instable : du sable. Je me lance dans cette descente, en essayant de doser ma vitesse et la répartition du poids. Je vois les gens devant moi partir à la faute et chuter. Je les évites et je me dis quand lâchant tous, ça peut passer. ET CA PASSE !!! Je suis très content !
Je continu et finis par rattraper les gars au sommet d’une côte. Du moins, Laurent puis Mickaël, Arnaud ayant filé devant. On le retrouvera au pied d’une autre descente impressionnante dans le sable. Tellement impressionnante que j’ai préféré la descendre à pied, après avoir vu Mickaël échouer dans les premiers mètres. Je repars devant, avec Arnaud derrière moi. Il finira par me dépasser. Je m’accroche à sa roue en faisant le choix de ne plus changer de vitesse après avoir essayer de me baser sur sa cadence de pédalage (une sorte de petit test du single). Il a vraiment la forme, car avec une seule vitesse, il a maintenu un rythme élevé, il fallait suivre.
Nous sommes retombé sur Philippe, qui a finalement préféré partir sur le 30km à cause de douleurs au dos suite à sa chute de la semaine dernière. Il était accompagné par les filles, Eric étant lui sur le 45.
Le deuxième ravito est ensuite arrivé, au même endroit que le premier, mais beaucoup moins fournis qu’au premier passage. Les derniers n’ont pas eu le droit à grand chose… Nous avons attendu un bon moment Mickaël et Laurent, car ce dernier a du changer de vitesse, afin de pouvoir aller au bout de la rando (Le changement de vitesse sur un single est bien plus long qu’avec un dérailleur !). La dernière partie fut aussi intéressante que le reste, avec le passage à un joli point de vue sur l’île d’Oléron, suivit d’un magnifique soleil de Mickaël qui faisait le malin.
Quelques autres singles, un barrage routier pour récupération des plaques de cadres, puis un final sur la plage pour le dernier kilomètre.
A l’arrivée, il n’y avait plus rien à manger. C’est un des points négatifs de cette matinée. Les organisateurs n’avaient pas assez prévu, victime de leurs succès : 1020 VTT au totale. Autre mauvais point, un seul jet pour tout le monde, qui de plus était cassé. Mais bon c’est pas trop grave car le vélo était vraiment très très propre pour une sortie hivernale. Absolument pas de boue dans ce tracé en forêt. Le terrain sableux doit très bien drainée la pluie tombée en abondance ces derniers temps, rendant nos chemins très peu praticable par chez nous.
Pour terminer, voici quelques chiffres : 46,5km ; 14,9 de moyenne ; 635m de dénivellé.
Vraiment très content d’avoir fait le déplacement, je vous invite faire cette rando sans hésiter l’année prochaine !